Plongée au cœur des rêves, des illusions et de l’inspiration
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| Comparaison entre la Terre et Neptune |
Neptune, découverte au 19e siècle, a une révolution de 164 ans environ. Cette planète symbolise (entre autres) l’amour universel, la fraternité mondiale. Elle cherche à spiritualiser le mental analytique et critique (né à la Révolution). Mal comprise, elle aurait tendance à tout dissoudre dans un grand flou, comme le solvant universel de l’alchimiste, ou bien à apporter de grands rêves peu fiables.
Neptune était en Vierge entre 1765 et 1779 : notons la Déclaration d’Indépendance aux USA et son idéalisme constructif. Un transit antérieur avait commencé en 1601, à la fin du règne d’Élisabeth 1ère, et au moment où Galilée cherchait à rendre public le système héliocentrique.
Entre 1779 et 1793, Neptune était en Balance : notons ici la lutte pour créer un État fédéral américain et la chute de la monarchie en France.
Neptune entra en Scorpion en 1782 et amena la Terreur pendant la Révolution française. Elle quitta le Signe en 1806, après que Napoléon se soit déclaré Empereur. Le transit antérieur a duré de 1629 à 1643 et peut être mis en relation avec le conflit croissant entre Catholiques et Protestants.
Découverte de Neptune
La découverte de Neptune au 19e siècle par le Verrier correspond au mouvement romantique en littérature : amour, idéal, illusions. En même temps se développent la photographie et le cinéma (reflet et mirage), le communisme en Russie (idéal de fraternité, certes trompeur) : la révolution industrielle et technique (Uranus) entraîne un intérêt pour les moins favorisés (ouvriers, prolétaires, travailleurs). En France, Hugo et Zola seront les fers de lance de ce combat humanitaire.
TN de la découverte de Neptune
23 septembre 1846 à 22 h 00 à Berlin, AS 6°00' Cancer, Lune 6°49' Scorpion
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| TN Découverte de Neptune |
La fin du 19e siècle et la tempête de l’irréalisme
« La marquise prit son thé à cinq heures » : Valéry disait à peu près qu’on « ne peut écrire de pareilles choses quand on est entré dans le monde des idées, mille fois plus fort, romanesque, mille fois plus réel que le monde du cœur et des sens. » Il poursuit : « Antoine aimait Marie qui aimait Paul ; ils furent très malheureux et eurent beaucoup de néants. »
La fin du siècle marque l‘apogée du théâtre et du roman bourgeois (Anatole France, Paul Bourget). Mais, à la même époque, se glisse comme une ivresse dans le dialogue entre matérialisme ou positivisme (Taine, Renan) et spiritualisme, science et religion (Neptune). On ne croyait qu’aux réalités dûment établies ; brusquement, l’irréel devient possible. Marie Curie, Crookes, Lodge font tourner les tables, Edison tente de construire un appareil qui communiquerait avec les morts. Une tempête de fantastique irréel renverse les chercheurs de réalité. C’est en physique que naît une nouvelle conception, grâce à Einstein, Langevin ou Perrin : la science se fait moins dogmatique (Saturne) et des portes s’ouvrent sur une réalité autre.
Un peu plus tard, les physiciens ont nommé les grandeurs nouvelles comme « des ombres quantiques d’étrangeté, ou bien « Lumière interdite », « Ailleurs Absolu ». Tout ceci a des prolongements au-delà de la physique et est relié avec les profondeurs de l’esprit humain (et son dépassement).
Des pionniers neptuniens ? Balzac, Hugo, Flammarion, Doyle (voir article)
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