Sous le signe du Scorpion, des mots qui transforment
Novembre, gouverné symboliquement
par le Scorpion et associé à Pluton, invite à une lecture qui saisit
l’invisible, traverse les zones d’ombre et sollicite une pensée exigeante. J’ai
cherché des textes qui ne se contentent pas de raconter, mais qui transforment
le lecteur en l’obligeant à reconsidérer la nature du désir, du pouvoir, de la
mort et de la métamorphose.
Essais et travaux théoriques
sur la profondeur psychique
- Carl Gustav Jung — Sur l’inconscient et
l’alchimie : Lecture exigeante sur les images archétypales, la
transformation intérieure et la conjonction des opposés, essentielle pour
penser Pluton comme moteur de transmutation intérieure.
- Julia Kristeva — Pouvoirs de l’horreur :
Analyse philosophique et psychanalytique du dégoût et de l’abjection,
lecture clé pour comprendre la fascination scorpionesque pour la frontière
entre vie et mort.
- Michel Foucault — Surveiller et punir :
Exploration du pouvoir, de la profondeur structurelle des institutions et
des mécanismes de contrôle, utile pour repenser Pluton comme principe de
pouvoir caché et de révélation.
Roman et fiction à portée
philosophique
- Fiodor Dostoïevski — Crime et Châtiment : Roman
clinique sur la culpabilité, la transgression et la purification par la
souffrance, correspondant à l’archétype scorpionesque de mort métaphorique
et renaissance.
- Thomas Mann — La Montagne magique : Récit
intellectuel sur le temps, la maladie et l’isolement qui met en scène des
mutations intérieures lentes, analogues aux processus plutoniens.
Poésie et formes brèves pour
l’intuition plutonienne
- T.S. Eliot — Les Quatre Quatuors Méditations
poétiques sur le temps, le désastre et la rédemption, utiles pour qui veut
sentir la densité symbolique de Pluton sans perte d’exigence formelle.
- Sylvia Plath — Ariel Poèmes où l’érotisme du
risque, la violence émotionnelle et la métamorphose psychique se combinent
dans une langue corrosive et précise.
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